Ressentez-vous une lassitude constante, une sensation de déconnexion ou de brouillard mental au travail ?
Vous n’êtes pas seul. Une étude récente révèle que 42% des personnes actives ressentent une fatigue mentale, souvent silencieuse et insidieuse.
Quand le cerveau sature : détecter la fatigue mentale
C’est ce moment où l’on continue de fonctionner — répondre aux mails, assister aux réunions, “assurer” — tout en ayant perdu la flamme. Plus de vibration, plus de sens, seulement des tâches à cocher.
Les signaux d’alerte de la fatigue cognitive
Vous êtes peut-être concerné si vous vous reconnaissez dans ces signes :
- Vous oubliez des choses simples ou mettez du temps à répondre à des mails anodins.
- Vous avez constamment besoin de stimulations : vidéos, scroll infini, grignotage sucré, bruit ambiant.
- Vous avez du mal à passer de la pensée à l’action.
- Vous vous sentez déconnecté de vous-même.
- Vous ne savez plus prioriser, tout semble flou ou égal en importance.
➡️ En période de surcharge, les fonctions cognitives peuvent chuter de 30 à 50%, notamment la concentration, la mémorisation et la prise de décision.
Que se passe-t-il dans le cerveau ?
Lorsque le stress devient chronique, le système nerveux autonome (responsable de la gestion des réactions inconscientes du corps) entre en mode survie. Il interprète les contraintes du quotidien – charge mentale, exigences professionnelles, pression sociale – comme des menaces.
Résultat : le cerveau active un mode “protection”, identique à celui déclenché face à un danger réel (fuite, attaque).
Cette activation excessive mobilise en permanence l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, qui libère cortisol et adrénaline. Or, ce système est conçu pour des alertes ponctuelles, pas pour fonctionner en continu.
Dans cet état, le cerveau court-circuite les fonctions cognitives supérieures (raisonnement, discernement, recul) pour privilégier des réponses automatiques et rapides.
C’est un peu comme si le pilote automatique restait bloqué : vous fonctionnez, mais en mode suradaptation, avec des pensées mécaniques, des émotions amplifiées et un sentiment de déconnexion intérieure.
Quel profil êtes-vous ?
Perfectionniste du contrôle
Ce mécanisme vient souvent de schémas appris dès l’enfance : « Si je contrôle tout, rien ne m’échappera, je ne serai pas rejeté.e, je ne décevrai personne. »
C’est une stratégie de protection face à l’insécurité émotionnelle : le contrôle devient une illusion de sécurité.
Mais vouloir tout maîtriser – ses émotions, ses résultats, l’opinion des autres – crée un stress permanent.
Le perfectionnisme pousse à se fixer des standards inatteignables, à minimiser les réussites (“ce n’est pas assez”), et à voir l’échec partout si tout n’est pas exactement comme prévu.
Pire : ce besoin de contrôle déclenche une paralysie mentale, car rien n’est jamais « assez prêt », « assez bien ». On repousse, on rumine, on s’épuise. Et on s’interdit de se réjouir, car “on pourrait toujours faire mieux”.
Projecteur du négatif
Notre cerveau est biologiquement programmé pour détecter le danger (c’est le “biais de négativité”). Autrefois utile pour survivre dans un environnement hostile, ce mécanisme devient un problème quand il est suractivé dans notre quotidien moderne.
On se met alors à filtrer la réalité :
- On ignore les événements positifs, ou on les minimise (“c’était facile”, “c’est pas grâce à moi”).
- On zoome sur ce qui ne va pas : un regard de travers, un détail raté, un commentaire maladroit.
- Même inconsciemment, on développe un conditionnement mental à voir la partie vide du verre, au détriment de tout le reste.
Ce mode de fonctionnement altère l’image de soi, épuise la motivation, et nourrit une spirale descendante : “je ne vois que ce qui cloche, donc je me sens nul, donc je perds confiance, donc je ne vois plus ce que je réussis…”.
Vous hésitez à vous identifier ? Essayez cet outil, il vous apportera des réponses sur comment les autres vous perçoivent VS votre propre perception de vous.
Le saboteur anxieux
L’anxiété est une anticipation négative de l’avenir. Elle fait croire que le pire est probable, voire certain.
Ce saboteur projette constamment des scénarios catastrophes :
- “Et si je rate ma présentation ?”
- “Et si on ne m’aime pas ?”
- “Et si je me ridiculise ?”
La peur devient le moteur de la pensée. Et comme le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réelle et une situation imaginée avec intensité, il déclenche une alerte physiologique : rythme cardiaque qui s’accélère, respiration courte, crispation musculaire…
Mais ce que l’on oublie, c’est que le cerveau projette ses propres insécurités, issues du passé, des blessures anciennes, des expériences douloureuses non digérées. Il n’interprète pas la réalité telle qu’elle est, mais telle qu’il l’a apprise.
Ce mécanisme pousse à tout ramener à soi : “Si cette personne ne m’a pas dit bonjour, c’est que j’ai fait quelque chose de mal.”
C’est une surcharge émotionnelle, fondée sur des perceptions erronées. Le Triangle de Karpman vous aide à identifier les situations qui semblent tourner mal systématiquement, alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’une reproduction automatique des schémas.
Reprendre le pouvoir sur son mental
Et ne plus laisser ses pensées diriger sa vie en mode automatique et sortir du pilote mental qui tourne en boucle avec ses “je ne suis pas assez”, “je vais échouer”, “les autres y arrivent mieux que moi”…
Reprendre le pouvoir sur son mental et éviter la fatigue mentale, c’est redevenir le capitaine à bord :
- Faire le tri entre ce qui est vrai, utile, et ce qui ne l’est plus,
- Observer ses pensées sans s’y accrocher,
- Remettre en question les croyances qui enferment,
- Changer le ton avec lequel on se parle.
3 chemins pour décider de changer la donne
Défusionner les pensées
Défusionner, c’est prendre du recul face à ses pensées. C’est reconnaître qu’une pensée n’est pas un fait, mais une production mentale, temporaire, influencée par notre humeur, notre fatigue, notre histoire.
Exemple :
“Je suis nul” → ce n’est pas une vérité, c’est une pensée. Elle peut être passagère, biaisée, exagérée.
Défusionner, c’est observer la pensée comme si elle appartenait à quelqu’un d’autre.
On peut la noter sur un papier, lui donner une voix caricaturale, ou simplement lui dire mentalement :
“Tiens, voilà encore la pensée ‘je ne suis pas à la hauteur’ qui revient. Elle aime bien passer en boucle celle-là.”
Cette pratique, issue de la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT), permet de désamorcer l’identification à nos pensées et de reprendre le pouvoir.
Reprogrammer le discours intérieur
Le discours intérieur, c’est la manière dont on se parle à soi-même. Ce flot de pensées, souvent inconscient, qui commente nos actions, nos erreurs, nos émotions.
C’est cette petite voix qui dit :
- “T’as encore raté…”
- “Tu crois que t’es crédible, là ?”
Ou au contraire :
- “Tu as fait de ton mieux.”
- “Tu progresses, continue.”
Ce dialogue intérieur est à son tour un coach bienveillant ou un juge cruel. Et il conditionne fortement l’estime de soi, la motivation, et la manière dont on vit les épreuves. Ce discours intérieur n’est pas figé. Il peut être rééduqué, réorienté, reprogrammé.
Un bon début consiste à se demander:
“Est-ce que je dirais ça à quelqu’un que j’aime ?” Si la réponse est non, alors il est temps de changer de ton avec soi-même.
La déprogrammation
La Déprogrammation neuro-émotionnelle fait partie des approches psycho-corporelle. et des méthodes Cognitives et Comportementales. Elle amène l’esprit et le corps et le cœur à se reconnecter pour se mettre en harmonie, en vue d’éliminer les émotions négatives. Lors d’une séance, nous allons à la source des événements vécus comme traumatisants afin d’annuler les croyances qui se sont engrammées.
J’ai des résultats mesurables et définitifs dès la première séance. C’est un soin libérateur à découvrir, un véritable Processus de Paix Personnelle.
Un coup de pouce
La fatigue mentale n’est pas une fatalité, ni une preuve de faiblesse. C’est un signal. Un appel à ralentir, à réajuster, à retrouver votre équilibre intérieur. Et parfois, pour y voir plus clair, un accompagnement extérieur fait toute la différence.
Je vous propose un espace de soutien et de transformation, pour :
- désamorcer les automatismes qui vous épuisent,
- retrouver de la clarté mentale,
- rétablir une relation plus apaisée avec vous-même.
Vous vous reconnaissez dans ce que vous avez lu ?
Prenons un moment ensemble pour alléger ce poids invisible et remettre du souffle dans votre quotidien.
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Véronique Tilin, Thérapeute Psycho-corporel & Praticienne en Énergétique Chinoise.
Sur RV à St Denis et St Gilles 0692.25.19.31
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