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L’inconscient, cet « autre » qui vit en nous

Qu’est-ce que l’inconscient ? De quelle manière il se manifeste ? Pourquoi son existence est-elle est-elle sans cesse remise en question ? Que sait-on exactement de ce monde invisible, inavoué qui échappe à tout contrôle ? Autant de questions dont les réponses sont aussi diverses que variées.

L’inconscient ne cesse d’attiser notre curiosité, tout en gardant sa part de mystère. On peut le définir comme étant une part de notre psychisme, totalement différente et indépendante de notre conscience. C’est le lieu où sont enregistrés les pulsions refoulées, les souvenirs qui vont resurgir sous forme d’actes ou de faits souvent incompris du conscient. C’est aussi le lieu où des émotions ou des désirs inavoués sont stockés. L’inconscient englobe également la censure, les notions de plaisir, ou bien une certaine version de la réalité. Les rêves, les actes manqués, les fantasmes, les lapsus, les oublis, les conduites répétitives, les erreurs (de lecture, de paroles, d’écriture), les maladresses, la perte ou le bris d’objets, le fait de jouer machinalement avec des objets, de fredonner des mélodies font aussi partie de son domaine.

Les pensées et les comportements de chacun d’entre nous sont déterminés par tous les mécanismes inconscients ci-dessus. En effet, l’inconscient se manifeste de façon permanente dans tous les actes de notre quotidien. Pour les tenants de Descartes (Husserl, Merleau-Ponty, Alain, Sartre), l’inconscient est de
l’ordre de l’involontaire, du réflexe des mouvements commandés par le corps, il est en lien avec toute notre vie biologique et physiologique.

Plus récemment, des études ont été réalisées par des neuroscientifiques, elles démontrent que seulement 5% de nos activités cognitives sont conscientes (décisions, émotions, actions, comportements), et les 95 % restants sont générées bien en dehors du champ de conscience.

  • Notre conscient perçoit 5 à 9 informations par seconde.
  • Quant à notre inconscient, il perçoit 2 milliards d’informations par seconde !

Le rôle de l’inconscient sur le psychosomatisme

Les travaux de Freud ont dévoilé, à son époque, l’existence de l’inconscient. De nos jours, les recherches en neurosciences corroborent ses découvertes !

On sait par exemple qu’il n’existe pas à proprement parler un siège central de l’inconscient. Toutefois, on sait qu’il y a trois zones cérébrales qui sont impliquées dans les processus inconscients : la zone limbique (siège des émotions et de la sensibilité affective), les zones associatives du cerveau, où se créent les liens entre les idées, les mots et les choses, et enfin, les zones sensorielles.

C’est la raison pour laquelle, grâce au développement de la neuropsychologie, on comprend mieux pourquoi nos conflits psychiques se traduisent si fréquemment par des maladies psychosomatiques ou des douleurs physiques.

L’inconscient peut se manifester sous la forme d’une maladie ou d’une douleur car il s’agit de son vecteur de communication, tandis que le langage verbal appartient au conscient. Prenons par exemple, la situation où des maladies apparaissent à la suite d’un choc émotionnel. Dans ce cas, les examens médicaux sont normaux, mais le mal est là. Citons pour exemple, les aigreurs d’estomac ou les remontées acides, les insomnies, les troubles gastro-intestinaux, l’hypertension, l’asthme, l’eczéma, l’herpès, le zona, les troubles sexuels … cette liste n’est pas exhaustive, mais ces troubles sont courants.

C’est comme cela que j’ai commencé à m’intéresser au lien entre l’apparition des maladies et les chocs émotionnels, j’ai fait beaucoup de recherches du côté des médecines traditionnelles ou modernes et également, dans la physique quantique. Dans la plupart des cas, identifier l’origine problème va consister à relier les troubles physiologiques avec un événement où une émotion qui a été refoulée. Il y a toujours un événement marquant qui précède l’apparition soudaine d’une maladie. Et cela s’avère encore plus vrai lorsque la personne vit dans le contrôle permanent de ses émotions. En effet, dans nos sociétés, certaines émotions ne sont pas politiquement correctes et le seul recours qui nous reste est de les censurer.

Ce que le cerveau perçoit, il le croit !

Tout ceci a été prouvé par l’imagerie médicale : un mouvement imaginé ou effectué utilise la même zone du cerveau.

En effet, tout se passe dans le cerveau, et repose sur la manière dont il traite automatiquement les informations qui lui parviennent. Il considère les mots exactement comme des sensations physiques. Une insulte est vécue par le cerveau de la même façon qu’une gifle. Cette analogie explique pourquoi, après un choc, au lieu d’être malheureux ou angoissé, nous pouvons nous sentir relativement serein (« j’ai bien géré la situation »), mais curieusement on commence à souffrir de dorsalgies, de migraines ou de douleurs abdominales, ou encore, à se blesser. L’inconscient et le conscient sont comme le Yin et le Yang. L’un ne peut exister sans l’autre, ils s’équilibrent mutuellement dans leur complémentarité et leur opposition. Privilégier l’un des deux mène indubitablement à une catastrophe car un choix rompt l’harmonie globale de l’Être.

Comment l’inconscient peut nous aider ?

L’inconscient met en place des automatisme dans un contexte donné avec l’intention de nous protéger. Son rôle est toujours positif pour notre bien-être. C’est la raison pour laquelle nous pouvons avoir des comportements qui semblent illogiques, inadaptés ou inappropriés.

  • Il est une source de connaissances. En effet, des millions d’informations sont stockées sans que nous le sachions.
  • Il est également une source de créativité. Beaucoup plus libre que notre partie consciente car soumis à moins de cadre.
  • Enfin c’est d’une certaine manière une force rapide car il capte, analyse et agit bien plus rapidement que la partie consciente.

Il faut savoir que la partie inconsciente met en place tout ce qui lui semble être nécessaire et bénéfique à notre bien-être en nous protégeant tant sur le plan physique que psychique. Car il active constamment toutes nos fonctions vitales (respiration, battements du cœur circulation sanguine, péristaltisme, système immunitaire, etc…).

Notre inconscient est indissociable de notre système nerveux autonome.

Faire confiance à son inconscient

Et encore selon l’approche de Freud, il préconisait de contrôler les pulsions de l’inconscient. Ceci me paraît impossible car comment contrôler ce qui se manifeste spontanément ? Ça serait agir contre-nature et être en lutte permanente avec toutes les parties de Soi. En effet, saurez-vous vous empêcher de rêver par exemple ? Ainsi, il apparaît plus sage d’entretenir une harmonie entre la pensée consciente et les ses sensations ressenties dans le corps. Ainsi, le corps est utilisé comme une boussole. Car à travers lui, ce sont tous les messages émis par l’inconscient qui s’expriment à travers ce corps physique : les intuitions, les rêves, les actes manqués, les angoisses, les émotions, etc… Selon les théories Ericksoniennes, l’inconscient est sage, et il serait constitué de souvenirs sensoriels qui viennent de notre propre expérience : « votre inconscient est créatif et intelligent, c’est une partie sage de vous-même, plus avisée que la partie consciente de vous-même. Cette dernière est bloquée par des croyances limitantes auxquelles vous tenez consciemment ».

Faites confiance à votre inconscient !

Milton Erickson

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