Le bonheur n’arrive pas tout seul dans nos vies, mais nous pouvons lui laisser une place pour qu’il vienne s’installer et nous aider à nous épanouir. Nous devenons ainsi les artisans de notre propre bien-être.
Le psychologue, psychothérapeute et auteur russe Mikhail Livak a publié un livre dans lequel il révèle les 21principaux obstacles psychologiques qui empêchent de mener une vie heureuse et épanouie. Selon son expérience de praticien, les barrières psychologiques, un état d’esprit négatif et un esprit fermé figurent en tête des freins au bonheur.
Pour essayer sortir du cercle vicieux, les individus expérimentent diverses méthodes. Certains s’investissent dans la religion, d’autres cherchent des réponses dans les livres de développement personnel ou la spiritualité. Il y a plusieurs méthodes pour s’ouvrir au bonheur, ce qui compte, c’est de les expérimenter et opter pour celles qui vous conviennent.
Je vous propose ces 6 clés qui sont déjà un bon début…
Accepter les divergences d’opinion
Il y a différentes manières de penser ou de juger d’un sujet, et ne pas être d’accord avec l’opinion d’autrui n’est pas toujours une mauvaise chose. Une divergence d’opinion peut aussi relancer la discussion, ouvrir l’esprit sur d’autres manières d’envisager une situation. On peut se sentir rejeté lorsque nos proches ont un avis différent du nôtre, mais celui-ci repose sur nos sensibilités, nos valeurs, nos croyances. Elles ont toutes un fondement. Ne pas être d’accord ni signifie pas d’être mal-aimé. Le fait que nous puissions échanger sur nos divergences d’opinions est une richesse qui mérite d’être cultivée.
Lorsqu’on entre en communication avec quelqu’un, il y a toujours une divergence. Nos proches ont le droit d’exprimer des opinions différentes des nôtres. Apprenons à les accueillir pour ouvrir nos schémas de pensée. Prenez l’habitude de tendre l’oreille et à écouter les autres, vous n’en serez que plus épanoui, car vos proches essaieront à leur tour de vous écouter et de vous comprendre.
S’aménager des espaces de solitude
Les moments de solitude permettent de se ressourcer, de se réconcilier avec soi et d’apprendre à mieux s’aimer, en un mot (ou en quatre) : de prendre soin de soi. Ils donnent ce sentiment de ne pas avoir besoin de combler un vide affectif en allant chercher des amitiés superficielles en étant tout le temps en compagnie de quelqu’un. Il faut une certaine dose de courage pour être seul et faire face à soi-même. Le fait d’apprécier sa solitude est un signe de maturité, d’intelligence émotionnelle et d’une dose de bonne estime de soi. Quand nous sommes capables d’apprécier la solitude, alors nous devenons émotionnellement libres et nous sommes plus à l’écoute de notre cœur.
Ne pas tenir compte du jugement des autres
Le bonheur ne dépend de personne d’autre que soi. C’est quelque chose de propre à soi, même si nos humeurs dépendent de ceux qui nous entourent et que parfois, on peut se sentir affecté par leurs problèmes ou leurs états d’âme. Pour vivre et rester heureux, il faut savoir prendre du recul et faire le choix de vivre en fonction de ses envies et de ses humeurs. Ne pas privilégier l’avis ou l’opinion des autres en tenant compte de ses propres besoin sont une priorité. Si vous voulez prouver quelque chose à quelqu’un, cela signifie que vous vivez pour cette personne. Si vous vivez pour vous-même, vous n’avez rien à prouver à personne.
S’organiser pour lui laisser une place
Le bonheur est un art de vivre, il repose toutefois sur un socle rationnel. Il est tout de plus facile de le provoquer et de l’attirer vers soi si nous menons une vie plutôt bien organisée. Comme l’explique Mikhaïl Litvak, « le bonheur est un sous-produit d’une action bien organisée ». Être actif et passer à l’action est la condition pour expérimenter et atteindre ces sensations et états de sérénité. Ils ne n’arrivent pas tout seuls.
S’aimer et s’accepter
« Si vous voulez rencontrer votre pire ennemi, regardez-vous dans le miroir. Et quand vous serez prêt à l’affronter, vous n’aurez aucun problème à faire face à quelqu’un d’autre ». C’est important de prendre le temps pour s’écouter, pour se rassurer et se valoriser par soi-même. En accordant de l’importance à nos pensées, on peut s’aligner et s’ancrer en soi. N’attendez pas des autres de le faire à votre place . Faites-le pour vous-même, pour votre bien-être. Prenez l’habitude de vous valoriser et de vous écouter, car personne ne vous connait mieux que vous-même. Soyez votre meilleur ami !
Réussir pour avoir aucune rancœur
Le sentiment d’échec génère souvent un sentiment d’insatisfaction et de mal-être profond. Il arrive souvent que nous rejetions nos fautes ou nos défaites sur le dos des personnes qui nous ont fait du mal à une certaine époque de notre vie. Cette façon de se déresponsabiliser nous éloigne de nos ressources personnelles et nous fait vivre les situation dans une posture de victime. A ce moment là, on abandonne et on baisse les bras car on a le sentiment de ne pas être capable de surmonter les situations. Lorsqu’on se déconnecte de la rancœur, qu’on laisse de côté le ressentiment, on peut pardonner et lâcher prise. « Il ne sert à rien de ressasser le passé et de vouloir tenir pour responsable de nos malheurs, les personnes qui nous ont blessé. La seule chose que la rancœur provoque et fait naitre en nous, c’est un sentiment de haine dont il est difficile de se défaire dès lors qu’il nous habite », explique Michail Litvak. Lorsqu’on réussit quelque chose, la rancune disparaît comme par magie.
Mikhail Litvak, l’un des psychiatres et psychothérapeutes les plus renommés au monde
Bien que courts, s’ils sont appliqués correctement, ils aident à surmonter tous les obstacles de la vie. Il a développé ce système de résolution de problèmes et l’a appelé « Aikido psychologique ». Il fut le premier à l’utiliser et à voir des résultats remarquables.